mercredi 12 octobre 2022

Bonsoir à tous

 

Ça fait un bon moment que j'ai écrit sur mon blog. Il faut dire que je suis plutôt flemmard et peu motivé pour taper sur un clavier.

Bon, je me reprends et je ne vais traiter ni d'astro, ni de radio mais de la Catalogne nord Pyrénées si belle en ce mois d'octobre.

En cure thermale pour remettre le vieux machin sur les rails, le temps libre est mis à profit pour visiter le pays, qui, pour tout dire, est magnifique.

 

Assez causé, les photos avec un commentaire sous chacune.

 


 Collioure, fin de matinée du dimanche 9 octobre 2022, sous le soleil, température printanière. Panoramique.



Rue de Banyuls (vous savez, là où on fait ce si bon vin), étroites, grimpantes (bons mollets nécessaires), fleurie avec de petits jardinets qui sont de véritables pépites fleuries. On s'y sent bien...



    Une autre rue décorée celle-ci. 



La Villa Rose fut habité par le sculpteur Aristide Maillol, originaire de la ville. Remarquez ce jardin méditerranéen et ses plantes typiques.



La plage est bondée, c'est la fête des vendanges, la ville est en liesse, c'est bon enfant et familial, sympa.


Changeons de ville et passons à Amélie-les-Bains Palada, vieille ville médiévale aux rues montantes (ou descendantes, ça dépend du sens 😉) où poussent ces deux bougainvilliers (il y en a d'autres). Place de la Nation, tout un symbole.



Cette église a été consacrée en 993, il y a plus de 1000 ans. Extraordinaire !

Je déposerai d'autres photos un peu plus tard. Demain, visite du Fort Lagarde à Prats-de-Mollo La Preste, construit au 17ième siècle sous la conduite de Vauban.

Dommage, je ne suis pas équipé de mon réflexe Canon, la constellation d'Orion est magnifique ici.

A bientôt !




samedi 1 janvier 2022

2022

 Au début de cette nouvelle année, je prie les lecteurs de ce blog de recevoir mes bons voeux pour 2022 à partager avec leurs proches.


En souhaits plus généraux, je voudrais partager ce texte ci-dessous écrit par Charlie Chaplin en 1940 qu'il déclame à la fin du film Le Dictateur (The Great Dictator) :

 

 

« Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur. Ce n'est pas mon affaire. Je ne veux régner ni conquérir qui que ce soit. J'aimerais aider tout le monde si possible. Juif—Gentil—Homme Noir, Blanc. Nous voulons tous nous entraider, les êtres humains sont comme ça. Nous voulons vivre du bonheur de l'autre. Pas par la misère de l'autre. Nous ne voulons pas nous haïr et nous mépriser les uns les autres. Et ce monde a de la place pour tout le monde, et la bonne Terre est riche peut fournir à tout le monde. Le mode de vie peut être libre et beau, mais nous avons perdu le chemin. La cupidité a empoisonné les âmes des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a plongé dans la misère et l'effusion de sang. Nous avons développé la vitesse, mais nous nous sommes enfermés. Les machines qui nous donnent l'abondance nous ont laissés dans le besoin. Nos connaissances nous ont rendus cyniques. Notre intelligence, dure et méchante. Nous pensons trop et ressentons trop peu. Plus de machines, nous avons besoin de l'humanité. Plus que de l'intelligence, nous avons besoin de bienveillance et de douceur. Sans ces qualités, la vie sera violente et tout sera perdu. L'avion et la radio nous ont rapprochés. La nature même de ces inventions crie à la bonté des hommes – crie à la fraternité universelle – à l'unité de nous tous. Même maintenant, ma voix atteint des millions de personnes à travers le monde – des millions d'hommes, de femmes et de petits enfants désespérés – victimes d'un système qui oblige les hommes à torturer et à emprisonner des innocents. A ceux qui m'entendent, je dis : ne désespérez pas. La misère qui est maintenant sur nous n'est que le passage de la cupidité, l'amertume des hommes qui craignent la voie du progrès humain. La haine des hommes passera, les dictateurs mourront, et le pouvoir qu'ils ont pris au peuple reviendra au peuple. Et tant que les hommes mourront, la liberté ne périra jamais. ...

Soldats ! ne vous donnez pas à des brutes, des hommes qui vous méprisent, vous asservissent, qui régiment votre vie, vous disent quoi faire, quoi penser et quoi ressentir ! Qui vous fore, vous nourrit, vous traite comme du bétail, vous utilise comme chair à canon. Ne vous donnez pas à ces hommes contre nature, des hommes-machines avec des esprits et des cœurs de machines ! Vous n'êtes pas des machines ! Vous n'êtes pas du bétail ! Vous êtes des hommes! Vous avez l'amour de l'humanité dans vos cœurs ! Vous ne détestez pas ! Seuls les mal-aimés haïssent – ​​les mal-aimés et les contre-nature !

Soldats ! - Ne vous battez pas pour l'esclavage ! Combattez pour la liberté ! Au 17e chapitre de saint Luc il est écrit : « le Royaume de Dieu est dans l'homme » — non pas un homme ni un groupe d'hommes, mais dans tous les hommes ! En toi! Vous, le peuple, avez le pouvoir, le pouvoir de créer des machines. Le pouvoir de créer le bonheur ! Vous, le peuple, avez le pouvoir de rendre cette vie libre et belle, de faire de cette vie une aventure merveilleuse. Alors, au nom de la démocratie, utilisons ce pouvoir, unissons-nous tous. Battons-nous pour un monde nouveau, un monde décent qui donnera aux hommes une chance de travailler, qui donnera aux jeunes un avenir et à la vieillesse une sécurité. Par la promesse de ces choses, les brutes ont accédé au pouvoir. Mais ils mentent ! Ils ne tiennent pas cette promesse. Ils ne le feront jamais ! Les dictateurs se libèrent mais ils asservissent le peuple ! Maintenant, battons-nous pour tenir cette promesse ! Luttons pour libérer le monde, pour éliminer les barrières nationales, pour éliminer la cupidité, la haine et l'intolérance. Battons-nous pour un monde de raison, un monde où la science et le progrès conduiront au bonheur de tous les hommes.
Soldats! Au nom de la démocratie, unissons-nous tous ! »


« I'm sorry, but I don't want to be an emperor. That's not my business. I don't want to rule or conquer anyone. I should like to help everyone if possible. Jew—Gentile—Black Man, White. We all want to help one another, human beings are like that. We want to live by each other's happiness. Not by each other's misery. We don't want to hate and despise one another. And this world has room for everyone, and the good Earth is rich can provide for everyone. The way of life can be free and beautiful, but we have lost the way. Greed has poisoned men's souls, has barricaded the world with hate, has goose-stepped us into misery and bloodshed. We have developed speed, but we have shut ourselves in. Machinery that gives us abundance has left us in want. Our knowledge has made us cynical. Our cleverness, hard and unkind. We think too much, and feel too little. More than machinery, we need humanity. More than cleverness, we need kindness and gentleness. Without these qualities life will be violent, and all will be lost. The aeroplane and the radio have brought us closer together. The very nature of these inventions cries out for the goodness in men—cries out for universal brotherhood—for the unity of us all. Even now my voice is reaching millions throughout the world—millions of despairing men, women, and little children—victims of a system that makes men torture and imprison innocent people. To those who can hear me, I say—do not despair. The misery that is now upon us is but the passing of greed—the bitterness of men who fear the way of human progress. The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish. ...

Soldiers!-don't give yourselves to brutes—men who despise you—enslave you—who regiment your lives—tell you what to do—what to think and what to feel! Who drill you—diet you—treat you like cattle, use you as cannon fodder. Don't give yourselves to these unnatural men—machine men with machine minds and machine hearts! You are not machines! You are not cattle! You are men! You have the love of humanity in your hearts! You don't hate! Only the unloved hate—the unloved and the unnatural!

Soldiers!-Don't fight for slavery! Fight for liberty! In the 17th Chapter of St Luke it is written: "the Kingdom of God is within man"—not one man nor a group of men, but in all men! In you! You, the people have the power—the power to create machines. The power to create happiness! You, the people, have the power to make this life free and beautiful, to make this life a wonderful adventure. Then—in the name of democracy—let us use that power—let us all unite. Let us fight for a new world—a decent world that will give men a chance to work—that will give youth a future and old age a security. By the promise of these things, brutes have risen to power. But they lie! They do not fulfill that promise. They never will! Dictators free themselves but they enslave the people! Now let us fight to fulfill that promise! Let us fight to free the world—to do away with national barriers—to do away with greed, with hate and intolerance. Let us fight for a world of reason, a world where science and progress will lead to all men's happiness.

Soldiers! In the name of democracy, let us all unite! »